Jérôme Cohade – Société Plebac

“L’homme des volcans”

Né à Clermont-Ferrand et petit fils de maquignon, Jérôme Cohade revendique fièrement ses origines auvergnates. Bon élève jusqu’au bac, le jeune homme ne se sentait pas de continuer de longues études. Il opte pour un BTS force de vente en alternance. Volontaire et travailleur, il multiplie les expériences professionnelles, dans une enseigne de grande distribution ou comme intérimaire sur des chantiers de travaux publics. En 1995, notre Clermontois part sous les drapeaux avec l’objectif de passer son permis poids-lourds. Il se déclare volontaire pour rejoindre une base logistique en ex-Yougoslavie où une paix fragile s’installe entre Serbes et Bosniaques. Après son service militaire, il obtient un poste de technico-commercial dans une petite entreprise de couverture-zinguerie-étanchéité. Au bout de 3 ans et demi, toujours dans sa région natale, il est recruté par une société plus importante dans le même secteur d’activité où il devient responsable régional d’activité. « J’ai appris la fonction managériale à cette occasion. Au bout de quelques années de déplacements incessants, j’ai ressenti le besoin de changer d’air ». En septembre 2005, Jérôme Cohade s’installe à Bordeaux : il est recruté par la société Bernard Pages. Pendant 6 ans, il fait fructifier la marge brute de la société jusqu’au jour ou il estime avoir fait le tour du rôle de manager dans des grands groupes et décide de racheter une entreprise…

Le choix de Plebac

« Le feeling est bien passé avec l’ancien dirigeant de la société Plebac, spécialisée dans l’habillage métallique et composite pour les façades haut de gamme » explique celui qui a repris l’affaire en décembre 2011. Jerôme Cohade reste fidèle à la culture de l’entreprise mais la fait évoluer. « Une société de nos jours ne peut pas faire l’économie de s’adapter à son environnement, surtout sur un marché de niche ». Avec 25 salariés, 4 M€ de CA et plus de 1 500 chantiers, l’activité répond aux objectifs d’un dirigeant altruiste. Ce dernier, après avoir bénéficié du réseau Entreprendre lors de son projet de reprise, est aujourd’hui membre actif de l’association en qualité de parrain, mais aussi du Club régional d’entreprises partenaires de l’emploi. « J’ai toujours admiré la règle de la transmission » précise ce grand amateur de rugby, supporter invétéré de l’ASM. « Montferrand, c’est plus qu’un club et une famille, c’est presque une religion. Quand vous aimez ce sport et la région, vous êtes en communion avec cette équipe et le monde de l’ovalie, fait de convivialité, de respect, de sacrifice et de solidarité ».