Thierry Azcoïtia – Sobebo

“Il connait la musique”

Thierry Azcoïtia ne peut nier ses origines basques. Mais c’est bien à Bordeaux qu’il est né et qu’il a vécu. Après ses études bordelaises et toulousaines, il se spécialise dans le génie civil entre travaux, gros chantiers et bureaux d’études. Il deviendra notamment ingénieur travaux puis adjoint d’administration de Sobebo. Grâce à la promotion interne, il occupe plusieurs postes à responsabilité avant d’être nommé en 2003 PDG de cette entreprise basée à Mérignac, filiale du groupe Cassous (1200 collaborateurs, 200 M€ de CA). Ce dernier a fait le choix d’intéresser ses cadres à l’actionnariat. « Le groupe nous fait confiance en nous donnant la possibilité d’investir dans l’entreprise à travers l’actionnariat, ce qui nous a permis de développer l’activité ». Aujourd’hui, Sobebo compte 60 salariés et réalise 10 millions de CA. Génie civil, VRD, pose de réseaux d’assainissement, d’eau potable, de gaz, de réseaux divers, réhabilitation de canalisations… « Bien faire son métier c’est la base, anticiper,  innover, se réinventer et se diversifier c’est la pérennité ». En devenant le PDG de Sobebo en 2003, Thierry Azcoïtia affirme sa position en offrant à l’entreprise de nouvelles perspectives. En 2005, Sobebo rachète Hydrolog, une société spécialisée dans le diagnostic de réseaux  (17 salariés). En 2008 puis 2011, c’est au tour des sociétés AES et Ovalis, spécialisées dans la maintenance de process industriel, de passer sous sa coupe.

Tourné vers l’avenir et les jeunes

Homme-orchestre, Thierry Azcoïtia partage son temps professionnel entre la Gironde principalement, les Landes, Poitiers, Bayonne ou encore Toulouse. Trompettiste sur le tard, ce curieux a commencé à jouer en juillet 2000. Il est devenu ensuite président de l’harmonie de Lège Cap Ferret. Quand il n’est pas en train de gérer une de ses trois sociétés, il participe à l’association « DEBA », le club d’entreprises du Bassin d’Arcachon qui organise chaque année un challenge à destination des jeunes entrepreneurs. « C’est très intéressant de découvrir les idées de jeunes entrepreneurs, leurs motivations et leurs évolutions… ». Mais ce n’est pas tout, puisqu’il s’investit aussi dans l’économie locale. « J’aide des entreprises, de jeunes start-up, en les finançant. Cela me permet de rendre service et de me diversifier. On a beaucoup à apprendre des autres ». C’est en effet tourné vers les autres et vers l’avenir que l’on reconnaît ce chef d’entreprise qui forme aussi des jeunes au sein même de sa société.